La saponification est une réaction chimique qui requiert deux ingrédients: une substance grasse et une substance alcaline (une base ayant un pH élevé). Afin de bien comprendre les termes utilisés dans la description de la réaction chimique, voici un petit lexique étymologique qui explique le sens des termes utilisés:
Lipophile du grec lipos- (« graisse ») –phile (« qui aime »)
Hydrophile du grec hydro- (« eau ») -phile (« qui aime »)
Amphiphile du grec amphi- (« double ») -phile (« qui aime »)
Les molécules de gras sont de longues chaînes de carbone pourvues d’une tête lipophile à chaque extrémité. Ces molécules lipophiles sont amoureuses des gras. Lorsqu’elles sont mises en contact avec la substances alcaline, les molécules sont scindées en deux. À l’une des extrémités de chaque molécule, la tête lipophile est remplacée par une tête hydrophile (celle-çi est amoureuse de l’eau). La molécule résultante est dite amphiphile, car elle a une double identité, soit une tête hydrophile à une extrémité et une tête lipophile à l’autre extrémité.

Les propriétés nettoyantes viennent de cette amphiphilité : lorsqu’on se lave les mains avec du savon, les têtes lipophiles des molécules se lient aux particules grasses (la saleté) déposée sur les mains. Ensuite, lorsqu’on se rince les mains, les têtes hydrophiles se lient à l’eau et emportent les molécules de savon et les saletés grasses qu’elles ont préalablement attrapé.
Les proportions d’huiles et de substance alcaline sont calculées de sorte qu’à la fin de la réaction, il reste entre 3 et 8% d’huile. Cet excès d’huile contribue au propriétés hydratantes du savon, s’il n’y a plus d’huile, le savon est plus agressif.
La réaction de saponification produit également un composé secondaire, la glycérine. Il s’agit d’une molécule hygroscopique, c’est-à-dire qu’elle absorbe l’humidité de l’air. Un savon qui a de la glycérine naturelle est donc hydratant et adoucissant puisqu’une fine pellicule de glycérine reste sur la peau après le lavage et attrape l’humidité de l’air. La glycérine est également un bon solvant, et par conséquent un bon agent nettoyant.
Deux bases (substance alcaline) sont fréquemment utilisées dans la fabrication de savon. L’hydroxyde de potassium (KOH) est d’origine végétale. Le potassium est extrait principalement de cendres végétales, c’est d’ailleur de là qu’il retient son nom d’origine germanique – Pottsache en allemand et Potash en anglais (pot-ash) se traduit par « pot de cendres ». L’hydroxyde de sodium (NaOH) est une base plus puissante et est produit à partir du sel de table (NaCl). Traditionnellement, le KOH sert à la fabrication de savons liquides tandis que le NaOH est la base des savons solides.
La saponification
La saponification est une réaction chimique qui requiert deux ingrédients: une substance grasse et une substance alcaline (une base ayant un pH élevé). Afin de bien comprendre les termes utilisés dans la description de la réaction chimique, voici un petit lexique étymologique qui explique le sens des termes utilisés:
Lipophile du grec lipos- (« graisse ») –phile (« qui aime »)
Hydrophile du grec hydro- (« eau ») -phile (« qui aime »)
Amphiphile du grec amphi- (« double ») -phile (« qui aime »)
Les molécules de gras sont de longues chaînes de carbone pourvues d’une tête lipophile à chaque extrémité. Ces molécules lipophiles sont amoureuses des gras. Lorsqu’elles sont mises en contact avec la substances alcaline, les molécules sont scindées en deux. À l’une des extrémités de chaque molécule, la tête lipophile est remplacée par une tête hydrophile (celle-çi est amoureuse de l’eau). La molécule résultante est dite amphiphile, car elle a une double identité, soit une tête hydrophile à une extrémité et une tête lipophile à l’autre extrémité.
Les propriétés nettoyantes viennent de cette amphiphilité : lorsqu’on se lave les mains avec du savon, les têtes lipophiles des molécules se lient aux particules grasses (la saleté) déposée sur les mains. Ensuite, lorsqu’on se rince les mains, les têtes hydrophiles se lient à l’eau et emportent les molécules de savon et les saletés grasses qu’elles ont préalablement attrapé.
Les proportions d’huiles et de substance alcaline sont calculées de sorte qu’à la fin de la réaction, il reste entre 3 et 8% d’huile. Cet excès d’huile contribue au propriétés hydratantes du savon, s’il n’y a plus d’huile, le savon est plus agressif.
La réaction de saponification produit également un composé secondaire, la glycérine. Il s’agit d’une molécule hygroscopique, c’est-à-dire qu’elle absorbe l’humidité de l’air. Un savon qui a de la glycérine naturelle est donc hydratant et adoucissant puisqu’une fine pellicule de glycérine reste sur la peau après le lavage et attrape l’humidité de l’air. La glycérine est également un bon solvant, et par conséquent un bon agent nettoyant.
Deux bases (substance alcaline) sont fréquemment utilisées dans la fabrication de savon. L’hydroxyde de potassium (KOH) est d’origine végétale. Le potassium est extrait principalement de cendres végétales, c’est d’ailleur de là qu’il retient son nom d’origine germanique – Pottsache en allemand et Potash en anglais (pot-ash) se traduit par « pot de cendres ». L’hydroxyde de sodium (NaOH) est une base plus puissante et est produit à partir du sel de table (NaCl). Traditionnellement, le KOH sert à la fabrication de savons liquides tandis que le NaOH est la base des savons solides.
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